La maladroite - Un roman qui peut se révéler bouleversant mais . . . !

Auteur : Alexandre Seurat

Édition : Rouergue

Parution : 19 août 2015

Page : 112

   

Tout commence par un avis de recherche, diffusé à la suite de la disparition d'une enfant de 8 ans. La photo est un choc pour une institutrice qui a bien connu cette gamine. Pour elle, pas de doute : cette Diana n'a pas été enlevée, elle est déjà morte, et ses parents sont coupables. Remontant le temps, le roman égrène les témoignages de ceux l'ayant côtoyée, enseignants, grand-mère et tante, médecins, assistants sociaux, gendarmes...
Témoins impuissants de la descente aux enfers d'une enfant martyrisée par ses parents qui, malgré les incitations à parler de plusieurs adultes, refusera de les dénoncer. Ce roman est inspiré par un fait divers récent largement médiatisé car, en dépit de plusieurs signalements, l'enfant n'avait jamais bénéficié de protection. Loin de tout sensationnalisme, l'auteur rend sa dimension tragique à ce drame de la maltraitance.

J'ai fais la connaissance de ce livre grâce à Estelle and books. Elle avait beaucoup aimé, voir adoré ! Du coup, quand je l'ai vu à la bibliothèque, je n'ai pas du tout hésité et dès que je suis rentré, me suis mise à la lecture de ce petit roman.
  

L'histoire commence doucement. En fait, on sait que Diana, 8 ans, a disparu et on va découvrir comment à l'aide de différents points de vue : son institutrice, sa grand-mère, sa tante, la directrice de son école, .. et son frère. 
Pourtant, on ne connaîtra pas les avis des parents ni de ses autres frères et soeurs. 
Ce livre traite d'un sujet assez douloureux : la maltraitance.
Diana souffre chez elle et, surtout, subit. C'est un sujet qui me bouleverse et me touche toujours beaucoup ! 
Le récit m'a beaucoup plu, même si c'est très dur à lire, mais j'ai eu quelques difficultés lors de ma lecture :
Premièrement, je n'aime pas trop les alternances de points de vue car on ne peut pas vraiment s'attacher aux personnages (même si, ici, je ne pense pas que ce soit le but). Je me suis sentie extérieure à l'histoire pendant toute ma lecture ! Je ne suis pas parvenue à me mettre à la place des protagonistes.
L'autre point, c'est l'écriture mais j'y reviendrais après.
Donc, en soi, c'est une lecture qui se veux bouleversante et, de ce côté, elle a bien remplis son job !

Comme je vous le disais au-dessus, je n'ai pas su m'attacher aux protagonistes. À aucun en particulier. Alors, oui, j'en ai certains qui m'ont plus plu que d'autres mais je n'en ai pas un à citer comme ça !

Le style d'écriture d'Alexandre Seurat m'a un peu posé problème : je l'ai trouvé direct (ce n'est pas une mauvaise chose, vu le style) mais, par contre, trop brut et trop hâché. Je n'ai pas trouvé sa plume fluide mais trop ... hâché (c'est le bon mot). C'est un peu dommage !

En conclusion, c'est une bonne lecture mais je n'ai pas été atteinte comme je l'aurais voulu. Pourtant, on ne peut pas détester cette lecture mais, ici, certaines choses m'ont dérangées pour que ce soit aussi bouleversant et touchant que ce à quoi je m'attendais.

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Avez-vous lu ce roman ? Vous a-t-il plu ? Ou après ma chronique, comptez-vous le faire ? N'hésitez pas à répondre dans les commentaires !